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Namibie (suite)

Et c'est reparti pour le sud à travers des paysages grandioses... On dirait presque la bande annonce des films Paramount, non ? Croisé cet Oryx bloqué entre la piste et le grillage et apeuré par notre présence. Faut voir trotter et même galoper cet animal sur une pente couverte de rochers sans aucun endroit plat. Il a vraiment le sabot sur !!! Tiens un portail en travers de la piste... Rien de grave, il n'y a qu'à suivre le manuel sur le panneau (ouvrir, passer et refermer)... Encore un nid HLM perché sur un poteau électrique... Vrooooaaaaaaaammmmmm !!!!!!!!! Les pistes namibiennes sont dans un état d'entretien absolument parfait et la circulation y est fluide, voire même très fluide... De l'ordre d'un véhicule croisé toutes les 5 heures environ ! La grandeur des paysages est à couper le souffle ! Croisé ce truc à la Mad Max... perdu isolé en plein paysage ! Réservoir d'eau, antenne radar, antenne radio ou simple délire ? Profitant d'une légère déclivité... Diabolo et Satanas placent une attaque imparable ! Faut bien passer le temps quand même ! Aus, un gros point sur la carte de toute l'Afrique Australe. Hé oui, c'est une Juste pour la perspective des poteaux ! Attention, traversée d'animaux sauvages !!! On les a tous vu, sauf les hyènes. Les autruches, quant à elles n'ont pas eu droit à leur panneau. Elles ne doivent certainement jamais traverser les routes. S'ils ne veulent pas finir en brochettes, il ne va pas falloir qu'ils restent là trop longtemps... Les rails arrivent ! L'air frais du Pacifique Sud-Est, refroidi par le courant montant de l'Antarctique nous fait frissonner. Il est des fois où avoir froid devient un plaisir après tant de jours étouffants. Pour avoir testé pour vous, les tongs (fussent-elles en plastique bleu) ne s'avèrent pas être le meilleur équipement pour se protéger quand les dunes traversent les routes !!! Le vent empêche les arbres de décorer ce paysage. L'eau est à 12°, l'air à 20° et vent à force 7... La pureté de l'eau froide en renforce sa couleur. Lüderitz, port de pêche, porte du diamant à ciel ouvert. A l'entrée de la ville, Obelix nous surprend, nous intrigue. S'agirait-il d'un établissement tenu par un irréductible gaulois venu proposer du phacochère grillé ? Pas du tout, c'est Norbert, Allemand (tout comme sa moto) qui joue à la perfection le rôle d'Obelix. Sa corpulence et sa bonhommie se calquent à merveille sur notre cher gaulois. Norbert , un hôtelier qui vous laisse vous servir au bar tout seul avec pour seule consigne de relever vos consommations sur son cahier et qui vous laisse sa connexion internet... Une adresse à ne vraiment pas manquer si vous passez par Lüderitz. Merci Norbert !!! Ce matin, toute la famille est de sortie. Y'a un monde sur cette voie ferrée ! L'ancienne gare toute lézardée et les réservoirs d'eau des anciens trains à vapeur accentuent ce petit côté ouest américain. Retour sur la piste pour aller à une forêt bien spéciale... Si 50 secondes de side-car à 120 km/h sur une excellente piste namibienne vous disent, rendez-vous dans le carnet de route de Pascale. Giant's playground... L'amplitude des températures et l'érosion éolienne inventèrent le lego bien avant les suédois ! Bizarre cet arbre... Très bizarre... Quand le ciel jette son arc, la plénitude du lieu devient quasi-magique... On pourrait se croire dans un désert... Ses habitants revêtissent de bien belles couleurs, non ? Le lézard Un autre grand coureur et sauteur : le guépard. Recueilli tout bébé, il a aujourd'hui 4 mois... Beau bébé non ? Attention, fauve ? ou peluche ? Non, FAUVE... toutes griffes et dents dehors !!! Après le fauve, les Kokerboom... Ni arbre, ni plante grasse mais un peu des deux, le kokerboom, ce végétal, semblant sorti de la préhistoire est en fait un aloe dichotoma, de la famille des aloès. Comme son cousin rampant. Parfaite expression de la vie symbiotique entre végétal et minéral, il puise la chaleur nécessaire à sa survie à travers ces pierres noires... Quand le soleil couchant joue avec l'or fin du tronc lové sur la pierre... L'appareil photo frémit ! Transition osée... Etonnant cet hôpital quasiment en pleine brousse. L'âme teutonne vise toujours l'efficacité en premier... La banlieue indigène la joue dans un tout autre registre. Depuis la Namibie, nous reconstituons nos forces. C'est bon et ça fait plaisir... Demandez donc à Pascale ! Visiteur du soir, espoir ! Juste pour faire un parallèle entre les douches allemandes (Grohe pour les connaisseurs) et les douches russes... Ca n'est qu'à la frontière Sud-Africaine que nous apercevons les premières huttes namibiennes. Les premières vignes aperçues en Afrique ! Au revoir la Namibie, nous reviendrons !






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