feed image

S'inscrire






Brésil Version imprimable Suggérer par mail

29 novembre
Par Pascale

Curitiba est une ville très européenne (mixage de population : descendants d’allemands, de Polonais, d’Italiens) primée plusieurs fois pour son organisation sociale et écologique. Par exemple, les habitants des bidonvilles collectent des déchets recyclables et en échange d’un kilo de déchets, reçoivent un kilo de nourriture

A 1 heure des gratte-ciel de Curitiba, la route pour arriver à Moretes est magnifique, cascades, rivières, forêt sub-tropicale et fleurs en tout genre.
Morretes était autrefois un point de passage quasi-obligatoire pour tous les convois de marchandise transitant de la côte vers le centre du pays.
Village colonial, il est situé au milieu de la forêt (et des moustiques que nous retrouvons…).
A quelques kilomètres du village, en pleine nature, Angie et Adriano nous emmènent dans un endroit super sympa pour manger du barreado. Il s’agit d’une sorte de ragoût de viande (de bœuf) que l’on mélange avec de la farine de manioc (tient bien au ventre...).

be655.jpg
 Petite vidéo paisible du lieu


30 novembre

Angie et Adriano sont des guides supers, des hôtes disponibles. Nous avons tout visité (ou presque) de Curitiba : mercado, opéra (de nuit et de jour), musée, jardin botanique, jardin zoologique….
Nous avons aussi beaucoup mangé et bu : gâteaux, crème et jus de fruits, viande à volonté (churresqueria), cuisine indienne, tapas, cachaça, caipirinha…
bcu-101.jpg
Et nous avons discuté, sur les inégalités sociales et territoriales criantes du Brésil, sur la politique de Lula, le président, sur la difficulté pour les Brésiliens d’accéder à l’éducation, sur la corruption importante (comme dans une grande partie de l’Amérique du Sud).
Je n’avais pas senti aussi fortement ces inégalités sociales en Amazonie (à Manaus par exemple) où dans les campagnes traversées.
Le Brésil est un pays coupé en deux : la misère des favelas d’un côté, la richesse de l’autre. Les Brésiliens aisés vivent entre eux dans des quartiers hyper-protégés où les appartements comportent des chambres très petites pour les femmes de ménages.
Beaucoup de magasins, d’immeubles sont gardés. Les distributeurs d’argent également. De par les vols, le montant maximum que l’on peut retirer n’est pas élevé.
Le Brésil du président Lula n’a pas encore trouvé l’issue au problème essentiel qui est celui des inégalités sociales et de la violence  qu’elles engendrent. On lui reproche également que la lutte contre la corruption, un véritable fléau, est hésitante.

1er et 2 décembre
Nous avons finalisé le transfert des sides pour l’Afrique du Sud (Johannesburg). Ils voyageront en avion, avec nous. Il faut cependant les mettre en caisse, et attendre quelques jours pour l’aspect douanier. Beaucoup d'énergie (et d'argent) dépensés pour régler ce transfert.
Nous avons conclu avec une agence de Curitiba, DC Logistics, qui nous a bien facilité les choses, Maria, Gustavo et Paulino, muito obrigado.
bcu-210.jpg
3 décembre
Les sides sont « compactés » (ils ressemblent à une œuvre de César…), prêts à passer l'examen douanier... Nous croisons les doigts...
Nous partons demain pour Paraty, sur la costa verde (11 heures de bus) en attendant l’avion pour Johannesburg, autour du 12 décembre, si tout va bien côté douanes pour les sides.


Dernière mise à jour : ( 01-01-2009 )
 
Proposé par Google