Botswana

18 janvier 2009

Par Pascale
15 kilomètres après Livingstone, nous traversons le fleuve Zambèze sur un bac et nous passons la frontière en 30 minutes (nous sommes rodés…).

Arrivée à Kasane au bord de la rivière Chobe en tout début d’après-midi. Dans cette ville, les singes et les phacochères vivent avec les hommes.
Nous allons faire notre deuxième safari, mais cette fois sur l’eau…

Chobe River
La rivière Chobe traverse la réserve naturelle éponyme et se partage entre la Namibie et le Botswana.
La nature à l’état brut...
Les bruits des hommes ont disparu. Même le bateau qui nous transporte est silencieux.
Cette rivière semble paisible, mais en regardant de plus près, on observe quelques bulles à la surface de l’eau…Deux oreilles et des yeux émergent, puis d’autres, ici c’est le paradis des hippos.

Les sens sont en alerte :
La vue
Des aigles majestueux, immobiles, cherchent à repérer leur proie, un crocodile statufié pendant de longues minutes plonge avec une rapidité insoupçonnée, des hippopotames marchent hors de l’eau (le ciel est couvert), des oiseaux perchés sur leurs dos massifs, des kudus grattent la terre.

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 Ecouter
L’hippopotame qui souffle de l’eau ou mâche de l’herbe,

 

 Les chants d’oiseaux, les pas de l’éléphant qui descend s’abreuver, les singes et leurs petits.
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 S’endormir au bord de la rivière au rythme du coassement des grenouilles. Quand parfois tout est silencieux, penser qu’un crocodile est passé par là… Imaginer la présence de tous les animaux autour du bungalow, vérifier la fermeture des fenêtres et enfin dormir.

Le Botswana est une réelle transition dans cette Afrique de l’Est.
Nous voyons des chevaux et des ânes, cela faisait longtemps…
Nous ne croisons plus des centaines de personnes à vélo ou à pied au bord des routes, les villages sont espacés de quelques centaines de kilomètres, le niveau de vie est plus élevé.
Il faut dire aussi que des milliers d’animaux vivent dans ce pays, et peu d’hommes….
Les insectes ici ont une taille supérieure à ce que l’on peut imaginer, et certains semblent sortir d’un film de Spielberg ! Le ver de terre est gigantesque, les libellules ressemblent à des avions de chasse, et je ne parle même pas des moustiques...
19 janvier 2009
Nous roulons en direction de Maun, près du delta de l’Okavango.
Parfois, pendant plus de 300 Km, aucun village, aucun homme. Mais, au bord ou sur la route des animaux, vigilance, notamment quand un éléphant passe à quelques mètres de nous.
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J’ai lu que lorsque l’éléphant agite ses oreilles et lève sa trompe, cela signifie qu’il est prêt à charger. C’est le cas, vite, le temps d’une photo puis « démarre Michel », viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite …
On craint « dégun » (n’est-ce pas Momo ?) mais quand même…Il était costaud...
Dernière mise à jour : ( 21-01-2009 )