| Bolivie 17 octobre,par Pascale Frontière passée à Kasani, en moins d’une heure, douaniers très sympas. Direction Copacabana, au bord du lac Titicaca, côté Bolivien cette fois ci. La première vision de la Bolivie fut le pop-corn… la consommation semble très importante, dans toutes les épiceries, sur les étals de rue, du pop-corn. Et cette vision à la frontière de cette femme, sur son vélo, transportant des sacs énormes de pop-corn. |
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| Ici, les prix sont divisés par deux par rapport au Pérou (et pourtant le Pérou n’est pas cher), par exemple, un repas (truite du lac avec purée) revient à 20 bolivianos soit 2 euros, une coupe de cheveux (testée…) à 10 bolivanios soit 1 euro, un chambre pour 2 avec douche et eau chaude (important) et les petits déjeuners pour 10 euros. |
| 18 octobre Ce samedi matin, devant la cathédrale de Copacabana, une drôle de manifestation. Les Boliviens endimanchés fleurissent leurs voitures et les font asperger d’eau bénite par le curé ! Les femmes portent les mêmes chapeaux qu’au Pérou, nous sommes toujours dans les Andes. |
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| 19 octobre Nous longeons le lac Titicaca pour rejoindre Cochabanba et Sucre. Des petits villages dans des criques, le lac d’un bleu profond, on se croirait presque en Méditerranée. Presque, car nous sommes à 4000 m et en levant les yeux, se dessine la cordillère blanche. Paysage magnifique… |
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| Ils marchent. Il leur reste 15 kilomètres pour arriver à La Paz. Par centaine, ils marchent. Des hommes, des femmes, des enfants. Ils portent des drapeaux rouges, des drapeaux boliviens et indiens. Ils marchent, venant de tous les villages, pour rejoindre la grande manifestation de soutien à Evo Morales, leur président, Indien comme eux. Evo Morales, premier président indien de l’Amérique du Sud, fait front aux USA. Il souhaite nationaliser les mines, le téléphone et propose au peuple une nouvelle constitution. Le mois dernier, des émeutes graves opposaient les provinces riches au Président. |
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| Aujourd’hui, le peuple indien lui manifeste son soutien. Les routes sont bloquées, beaucoup de stations-service n’ont plus d’essence. Nous trouvons des pistes pour éviter les blocages, mais ils nous laissent passer et nous serrent les mains. Ces Boliviens sont fiers |
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| 21 octobre le valle Alto A Punata, le mardi matin se tient un grand marché. Les Indiens des plateaux descendent de leurs villages, pour vendre, acheter, troquer. Ce marché s’organise par quartiers : celui des animaux (vaches, moutons, cochons, zébus), celui des pommes de terre (une grande variété), celui des épices et des gris-gris, celui des graines de maïs. Seules les femmes vendent, elles portent toutes un chapeau, une jupe plissée, des gros collants en laine de couleurs vives. Beaucoup d’animation, de couleurs. Décidemment, les marchés d’Amérique Centrale et d’Amérique du Sud me plaisent. |
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22 octobre
Demain, direction le salar d'Uyuni et le Sud Lipez. une autre histoire... |
| 24 octobre De Sucre, une journée complète (dont 230 km de piste) a été nécessaire pour arriver à Uyuni. Uyuni, ville balayée par les vents (un champ de sacs plastique nous accueille à l’entrée de la ville), point de départ des excursions au Salar et au Sud Lipez. Tout commence par le cimetière des trains où des vieilles locos et des wagons attendent là depuis 1950. Ils appartenaient à une entreprise privée qui transportait des minéraux au Chili. Puis, le début de la magie, et ce pendant 4 jours. |
| 25, 26, 27, 28 octobre. Par Pascale L’odyssée de l’espace Au fin fond de la Bolivie, le salar d’Uyuni et le Sud Lipez. Depuis deux ans, ces lieux me renvoient des images… et font partie des rendez-vous que je ne voulais pas manquer |
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A 3700 mètres d’altitude, le plus grand désert de sel du monde (le salar d’Uyuni), sur 40 mètres de profondeur nous renvoie sa blancheur infinie sur laquelle flottent les montagnes à l’horizon, salar qui transforme de vulgaires tas de sel en diamants.
Puis l’ile del pescado, île de corail au centre de cet océan blanc et sans vie, sur laquelle poussent des cactus géants. |
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| Des lagunes qui s’amusent à changer de couleurs suivant l’orientation du vent et qui offrent l’hébergement à des colonies de flamants roses, mouettes et autres oiseaux, des renards des Andes, des lamas, des vigognes. Ces lagunes se nomment laguna blanca, laguna colorada, laguna verde… |
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| Des volcans aux noms puissant qui nous regardent du haut de leur 6000m, des geysers, la terre elle-même qui se prend pour un arc-en-ciel dans le désert de Dali (qui porte bien son nom). La sensation unique d’être dans un autre univers. |
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| Les motos souffrent sur ces pistes, il fait – 10° la nuit, mais quelle beauté ! Martine, Christian, Brigitte et Jean nous quittent à la frontière chilienne pour rejoindre La Paz et rentrer en France. Maintenant, le Chili... |