20 juin 2008
Par Pascale
Un suisse allemand rencontré en Mongolie, à Hurjirt nous avait prévenu, le Japon est une expérience.
D'abord, l'arrivée au port de Fushiki. Les formalités douanières sont un peu longues, mais faites avec le sourire et mille excuses !
Puis la ville, Kanazawa, 400 000 habitants, se perdre et observer.
Tout est propre, aucun papier par terre, aucun plastique. Les voitures rutilent, et roulent à gauche.
Les feux rouges distillent un son d'oiseau lorsque les piétons peuvent traverser. La promenade est un concert de sons d'oiseaux différents !
Les ascenseurs parlent, les terminaux de paiement par carte bancaire aussi.
ici, la moitié des personnes rencontrées possède un parapluie.
Les buildings côtoient l'architecture ancienne, et à chaque coin de rue, un temple, une maison de samouraï.
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Des fleurs, des arbres taillés comme des bonzaïs, devant chaque maison, des jardins où aucun un brin d'herbe ne dépasse.
Et puis l'expérience culinaire...
Elle commence par une ballade dans le marché de OMICHO, où l'on en prend plein les yeux et où les odeurs de plats cuisinés vous donnent envie de tout goûter.
Des poissons, des crustacés, beaucoup de fleurs et de légumes divers. Des choses étranges aussi mais avec la barrière de la langue, il m'était impossible de demander. Dommage.
L'honorable vendeur de brochettes ( ?) a accepté que je le prenne en photo.
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La cuisine japonaise, semble réellement provenir d'une autre planète.
Nous avons eu la chance de rencontrer Aya et Keiko, qui nous ont amené dans un restaurant traditionnel japonais. Au Japon, comme dans une grande partie de l'Asie, on mange à l'aide de baguettes - Hashi (箸). Elles nous en offriront à chacun. 有難う御座います (merci beaucoup).
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Tout d’abord, il faut enlever ses chaussures.
Et puis mariage rare de saveurs différentes, sushis, sashimi (poisson cru), Algues, gingembre… que du bonheur gustatif.
Le deuxième soir, nous trouvons par hasard Yakiniku, restaurant qui propose un buffet (avec un temps limité).
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Nous devons nous asseoir à ras du sol et nos jambes vont dans un renfoncement creusé dans le sol.
Devant nous, des petits paniers qui trempent dans de la friture : La Tempura
Nous avons tout essayé !
Des crevettes, des poissons, des courgettes, des poivrons, des oignons, du tofu, des radis blancs, qui après avoir été trempés dans un mélange de sauce et de panure, doivent se faire frire. Des Croquettes un peu sucrées, des brochettes de champignons, de porc et un peu de riz puis plein de condiments.
Un délice... vraiment !
Seul problème dans ce pays, il faut avoir le portefeuille bien rempli de Yens... notamment pour les hébergements.
Nous partons demain par la campagne, en direction de Tokyo.Nous devrions trouver quelques campings.
En attendant, ce soir, pour fêter l'anniversaire d'Alain, devinez ? petit restau japonais.
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21 juin 2008
Nous prenons la route verte, histoire, une fois n’est pas coutume de fuir les villes.
Tout le long de cette route, des vieux villages classés au patrimoine mondial.
Nous souhaitons dormir dans un Ryokan, auberge traditionnelle japonaise. Les chambres proposées dans les ryokans sont de grandes pièces sans cloisons, dont le sol est recouvert de « tatami » traditionnels en paille de riz. La plupart des ryokans ont un bain commun, où hommes et femmes se baignent séparément.
Nous avions appris l’écriture en japonais…旅館, histoire de bien les repérer.
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Pour quatre personnes, la nuit avoisinait les 400 dollars (sans les repas), en pleine campagne… nous sommes partis et nous avons dormi à l’entrée d’un camping, celui-ci étant fermé.
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Japon : The way of life
Quelques observations, au passage.
Beaucoup de voitures, mais aucun stationnement possible si ce n’est dans des parkings à étages où, par carte, vous demandez à votre véhicule de descendre par une sorte d’ascenseur.
Partout, des distributeurs de boissons de toute sorte (surtout vitaminées), nous avons même trouvé du cidre. Enfin, que le nom, le goût était autre.
Aucun policier en vue, ni en villes, ni sur les routes en très bon état (aucun trou…). Le réseau autoroutier est très cher (autour de 20 euros pour 30 km).
Tout semble normé : le callibrage des voitures, celui des plats cuisinés, celui des chambres d’hôtel.
L’optimisation de l’espace est-elle à ce prix ?
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24 juin
Tokyo, Mégapole
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Tokyo, 東京, 37 Millions d’habitants, Oups…
Depuis Yokohama, toutes les villes se touchent et l’arrivée à Tokyo s’est faite de manière quasi inaperçue (enfin, façon de dire ...).
Tokyo, Un mélange de tradition et de modernité où les builings côtoient des bicoques en bois et des maisons en plastique.Des autoroutes suspendues, des trains, le métro, des milliers de véhicules tout cela dans un enchevêtrement tentaculaire.
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Grâce au GPS, nous arrivons sans problème chez Bernard et Marie-Cécile, expatriés au Japon depuis quelques années. |
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Il est 18 heures, une sirène, audible dans toute la ville, informe les enfants qu'ils doivent rentrer chez eux...
Balade dans Tokyo
Tout est calculé, organisé, planifié : il faut rester sagement derrière les lignes jaunes pour attendre son tour.
Ici, de partout, on vous guide : au sol, des marques indiquent le sens de la marche pour les piétons, dans les escalators, on se met à gauche ou à droite suivant si l'on se laisse descendre ou si l'on dévale l'escalator.
Interdit de fumer dans la rue, de temps à temps, un attroupement : c'est une zone fumeurs...
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A midi, les japonais mangent très rapidement, en 3 minutes, une assiette de pâtes et des beignets sont engloutis. |
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Et aussi, des jardins (calmes où aucune herbe ne dépasse) lieu de tranquillité au pied des buildings. |
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Et puis toujours, le Japon traditionnel et celui technologique. |
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